par Yves Durocher
Un 48 heures à Bromont pour 3 trois Ontariens
C’était les 17 et 18 octobre dernier que trois membres de l’AESHO, moi-même en compagnie de Caroline Pageot (CSC Providence) et Rebecca Grimes (Upper Grand DSB), nous sommes rendus à Bromont dans les Canton de l’Est afin de participer à une conférence d’importance nationale rassemblant des enseignantes et des enseignants de 7 provinces sous le thème des Identités et de l’engagement.
La petite délégation de l’Ontario vous a très bien représenté en participant activement aux discussions de groupes et aux ateliers organisés par l’Association québécoise des enseignantes et des enseignants en univers social (AQEUS), hôtesse de la Conférence. Son partenaire, l’Association des Études canadiennes (AEC), était présente l’an dernier à Niagara-on-the-Lake à la Conférence 2012 de l’AESHO/OHASSTA. En 2014 c’est à l’Île-du-Prince-Édouard que l’AEC poursuivra son travail de rassembler les enseignantes et les enseignants des sciences humaines de langue française pour sa Conférence nationale annuelle.
À Broment, les conférenciers principaux, Michel C. Auger journaliste et animateur à Radio-Canada, ainsi que Graham Fraser, Commissaire aux langues officielles, nous ont partagé leur perspectives sur la place de la culture et de l’identité dans la société contemporaine. Vous pouvez vous imaginer que dans le contexte actuelle au Québec les propos de ces deux hommes étaient retenus attentivement par toutes celles et tous ceux présents. En fait, les 400 participantes et participants ont bien accueilli les Messieurs Fraser et Auger malgré qu’ils ne partagent pas des opinions identiques sur le débat de la Charte des Valeurs.
Les discussions en coulisses entre représentantes et représentants de la francophonie canadienne tournaient autour de l’idée de formaliser les échanges de ressources et d’outils pédagogiques entre les enseignantes et les enseignants des sciences humaines au niveau national. Malgré que nos programmes cadres ne se partagent pas toujours les mêmes attentes ou contenus, il est évident que nous avons trop d’intérêts communs pour ne pas tenter de travailler de plus près les uns avec les autres.
Reste à savoir maintenant d’où viendra l’incitatif qui mettra en marche ce beau projet pan-canadien. À l’instant il ne s’agit que de discussions informelles mais voyons voir, au fil des prochaines années, où tout cela pourra nous mener.
Au nom de mes collègues, Rebecca et Caroline, j’aimerais finalement remercier l’AQEUS et l’AEC pour l’accueil merveilleux au Château Bromont et le souci du détail qui nous a permis de se sentir chez-nous, chez-eux. Nous en revenons reconnaissants et plus convaincus que jamais du bien-fondé de la mission que se donne nos Associations professionnelles à intérêt pédagogique.
Yves Durocher